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Les Belges sont trop nonchalants avec leur cybersécurité

Une étude d’AXA Partners le montre: les Belges sont trop nonchalants avec leur cybersécurité

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Le nombre de photos non désirées a doublé


Les résultats du Cyberbaromètre de l'année dernière étaient frappants: les Belges sont conscients des dangers de l'Internet mais n'agissent pas. La deuxième édition du Cyberbaromètre d'AXA Partners montre que nous avons peu appris dans le domaine de la cybersécurité au cours de l'année écoulée.

En 2018, 73 % des Belges ont déclaré regretter qu'un grand nombre de leurs données personnelles soient simplement disponibles sur Internet. Ce pourcentage a baissé de 2 % cette année (71 %). En d'autres termes, nous n'adoptons pas seulement une approche désinvolte de nos informations personnelles, mais nous attachons également moins d'importance à notre vie privée - à l'exception des images indésirables. Près d'un quart des Belges (23 %) déclarent que quelqu'un a déjà publié une photo d'eux, qu'ils préféreraient ne pas voir en ligne. C'est le double par rapport à l'année dernière (11%).

"Un Belge sur dix dit même qu'il y a actuellement des photos d'eux en ligne qu'il ne sait pas comment supprimer", explique Hanne Vandecapelle, Value Proposition Manager Cyber AXA Partners.

Le fait que tant de personnes ne savent pas qu'elles peuvent signaler des photos non désirées montre une fois de plus qu'il y a encore beaucoup de choses à améliorer et qu'il est nécessaire de sensibiliser le public.

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Près d'un Belge sur trois peut se connecter au compte Facebook d'une autre personne


Les données personnelles sont des données que vous ne voulez pas partager avec un étranger. Pourtant, c'est exactement ce que font plus d'un utilisateur belge de Facebook sur dix (12 %) en gardant leur profil entièrement public. 64 % des utilisateurs belges de Facebook ont modifié leur profil pour que seuls leurs amis puissent le consulter. Dans 19 % des cas, le profil est disponible pour des amis et des amis d'amis. Fait marquant: 5 % des personnes interrogées ne savent pas qui peut consulter leur profil Facebook.

En outre, trois utilisateurs belges de Facebook sur dix (30 %) disent pouvoir se connecter au compte Facebook de quelqu'un d'autre. C'est une légère augmentation par rapport au Cyberbaromètre de l'année dernière (29%). Dans la plupart des cas, il s'agit du compte du partenaire (17 %), des enfants (12 %) ou d'autres membres de la famille (10 %): "Votre profil est une représentation de vous-même. C'est pourquoi il est préférable que vous soyez le seul à disposer de vos identifiants de connexion. Faites également attention aux personnes avec qui vous donnez accès à vos profils de médias sociaux", explique Hanne Vandecapelle.

La moitié des Belges recyclent les mots de passe


Le Cyberbaromètre de 2019 montre que par rapport à l'année dernière, moins de Belges inventent un mot de passe complètement nouveau pour chaque compte qui ne s'inspire pas de leur mot de passe précédent. La moitié des Belges (50 %) utilisent régulièrement le même mot de passe pour différentes applications et sites web. 23% ont même un mot de passe unique qu'ils préfèrent utiliser pour tous les sites et applications possibles.

"Recycler les mots de passe est tout sauf une bonne idée. Oui, vous avez besoin de mémoriser moins de choses, mais vous facilitez aussi la tâche des pirates informatiques. Si vos données sont piratées sur un site, les cybercriminels essaieront d'obtenir les mêmes données sur d'autres sites également", explique Hanne Vandecapelle, Value Proposition Manager Cyber AXA Partners. Cette année, le Cyberbaromètre a également découvert sur quoi le Belge se base pour créer son mot de passe. Qu'est-ce que c'est ? "Mot de passe", "123456", votre propre nom ou votre date de naissance. Trop de Belges basent leurs mots de passe sur des informations personnelles (49 %), des mots faciles à retenir (21 %) ou des phrases (8 %). À peine un Belge sur cinq (22 %) choisit des chiffres et des lettres au hasard. 3 % des Belges utilisent un outil en ligne pour la composition aléatoire, tandis que 19 % le font eux-mêmes.

Note positive : de plus en plus de Belges renouvellent régulièrement leur mot de passe. Alors qu'en 2018, 29 % des Belges ne changeaient jamais leur mot de passe, ce pourcentage est tombé à 26 % en 2019. "Il est préférable de changer vos mots de passe pour les comptes privés sur une base annuelle. Ce qui peut vous aider, c'est de lier le renouvellement de vos mots de passe à des événements récurrents tels que votre anniversaire", explique Hanne Vandecapelle.

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Une ligne d'assistance téléphonique 24h/24 et 7j/7 pour obtenir de l'aide et des conseils


En réponse à cette tendance sociale, AXA Partners a lancé l'année dernière le programme "Privacy Assist". Hanne Vandecapelle, Value Proposition Manager Cyber pour AXA Partners :

Avec Privacy Assist, nous voulons aider les personnes 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 à résoudre leurs problèmes informatiques. D'une part en donnant des conseils et des astuces pour se protéger en cas de cyber-risques, et d'autre part en intervenant immédiatement en cas de cyber-problèmes.

Privacy Assist est une ligne d'assistance téléphonique disponible 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, où les gens peuvent en permanence demander de l'aide et des conseils. Ce service repose sur quatre piliers : sensibilisation à la prévention, assistance psychologique et juridique, soutien pratique et technique et indemnisation en cas de dommages causés par la fraude dans le commerce électronique.

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