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La cyber-intimidation a quintuplé en un an

Les parents cherchent des solutions afin de protéger leurs enfants. La cyberintimidation est un problème croissant. Selon une étude d’AXA Partners, le nombre d'enfants qui en sont victimes a été multiplié par cinq en un an. Il est, plus que jamais, essentiel d'informer les enfants des dangers en ligne et de les protéger lorsque les choses tournent mal. Les parents demandent un soutien et des conseils. Les organisations qui offrent une telle assistance créent immédiatement un point de contact supplémentaire avec ce groupe cible

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1 enfant sur 5 est victime de cyber-intimidation

Faire d'internet un lieu plus sûr pour les enfants et les jeunes. C'est plus urgent que jamais. En effet, une étude indépendante réalisée par AXA Partners a révélé qu'un enfant sur cinq est victime de cyberintimidation. C'est une augmentation alarmante par rapport à 2019, où à peine 4 % des parents ont déclaré que leur enfant était la cible de cyberintimidation. Les parents dont l'enfant n’a pas encore subit de cyberintimidation retiennent leur souffle: 59% craignent que cela n'arrive aussi à leur enfant.

L’impact de la cyberintimidation est grand

L'inquiétude des parents est plus que justifiée. La cyberintimidation et les comportements abusifs en ligne ont un impact significatif sur la vie et le bien-être mental de leurs enfants. Les victimes commencent à douter d'elles-mêmes, à se sentir seules et stressées. Elles peuvent même éprouver des troubles physiques et, à plus long terme, de l'anxiété et de la dépression. Le comportement d'intimidation se manifeste par des insultes ou des jurons, la publication non sollicitée d'informations sensibles, ou encore, par un comportement enflammé, s'inciter mutuellement à prendre quelqu'un pour cible. Les médias populaires tels que Facebook, Instagram, Tik Tok et même les chats de jeux sont des canaux propices pour ce genre de comportement abusif. Les jeunes ne peuvent donc souvent pas s'en protéger. Et parfois, les brimades se produisent plus directement, par le biais de courriels, de messages textuels ou d'applications de messagerie.

22 pourcent des parents estiment que leur enfant a été victime de harcèlement en ligne

Moins de parents parlent du comportement en ligne

Malheureusement, le sujet n'est pas facilement abordé au sein des familles. Si les parents évoquent le comportement en ligne, ils parlent principalement des photos que leurs enfants partagent sur les médias sociaux (55 %), du nombre d'heures passées en ligne (50 %) et de la protection de la vie privée en ligne (49 %). Seuls 64 % des parents ont ce type de conversation, contre 8 sur 10 en 2019. Et alors que 48 % des parents suivaient leur enfant sur les médias sociaux en 2019, ce chiffre n'est plus que de 3 sur 10: une forte baisse de 14 %.

Viviane Schepens AXA Partners: ‘Trouver l'équilibre est parfois difficile. Bien entendu, en tant que parent, vous souhaitez respecter la vie privée de votre enfant. Mais il est important de les informer sur les dangers en ligne et de les guider dans leur comportement en ligne, notamment en ce qui concerne les médias sociaux.

6 sur 10 parents parlent à leurs enfants de leur comportelent en ligne

Les parents cherchent des alliés

Seuls 36 % des parents parlent spécifiquement de la cyberintimidation à leur enfant. Bien que ce soit une légère augmentation (2 %) par rapport à 2019, le sujet reste difficile. Les parents peuvent se sentir ridicules lorsqu'il s'agit des activités de leurs enfants sur internet. Ils sont moins familiers avec la technologie, les forums et les salles de discussion sur lesquels leurs enfants sont actifs. Pourtant, en tant qu'adultes de confiance, ils peuvent aider les jeunes à reconnaître et à éviter les pièges ou les comportements abusifs en ligne. En l’occurence, ils ont besoin de conseils, d'un éclairage et d'un coup de main. Il ressort également clairement des recherches menées par AXA Partners que les écoles, par exemple, pourraient jouer un rôle crucial à cet égard.

Guy Serdobbel AXA Partners: "Les parents sont convaincus que leurs enfants doivent être mieux informés des dangers de la cyberintimidation. Mais pour ce faire ils pourraient avoir besoin d'aide. Par exemple, les écoles devraient également inclure la cybersécurité dans leurs cours. Selon la moitié des parents interrogés, cela ne se fait toujours pas assez.”

Soutien et point de contact supplémentaire

Et si ça tourne mal? Une intervention rapide et des soins de qualité peuvent faire une grande différence pour limiter les dommages psychologiques causés à l'enfant harcelé. C'est pourquoi AXA Partners a développé le service Privacy Assist que les organisations peuvent intégrer de manière modulaire dans leur offre - comme un service supplémentaire lié à une carte de crédit, dans le cadre d'une police d'assurance de groupe, ou dans le cadre d'une police d'assurance garantie pour un téléphone portable. À la moindre alerte ou inquiétude, les parents peuvent appeler cette ligne d'assistance téléphonique 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Une équipe de spécialistes analyse la situation, fournit un soutien pratique immédiat ou formule un plan d'action pour lutter contre le harcèlement en ligne. En outre, un prestataire de services agréé offre un soutien psychologique à l'enfant victime de cyberintimidation.

Vous voulez en savoir plus? Découvrez le service d'aide à la protection de la vie privée. Ou contactez-nous. Bouton: pour l'aide à la protection de la vie privée

*Recherche en ligne menée par le bureau de recherche iVOX en collaboration avec FINN, commandée par AXA Partners entre le 16 juillet 2020 et le 23 juillet 2020 auprès de 1 000 Belges représentatifs sur la langue, le sexe, l'âge et le diplôme. La marge d'erreur maximale avec 1.000 Belges est de 3,02%.

4 sur 10 parents interviennent parfois dans l'activité en ligne de leurs enfants

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